Interview E1. Didier Migaud, le président de la Cour des comptes, a assuré au micro d'Europe 1 jeudi que cette institution ne fait pas de politique, mais des recommandations objectives. "Nous faisons des constats et disons que la somme des intérêts catégoriels ne fait pas l’intérêt général. En partant de ce constat, nous estimons que des réformes sont nécessaires", a insisté Didier Migaud. Il a précisé également que "la réalité ne doit pas faire peur".
Avec ses recommandations dont l'impact social est lourd, l'institution est accusée de jouer les pyromanes. Didier Migaud s'en est défendu : "C’est au pouvoir politique d’assumer ensuite et d’engager le pays dans des réformes". Le président de la Cour des comptes a précisé toutefois que "la France ne doit pas prendre l’habitude d’un chômage structurel trop haut, s’habitue à trop de dette ou de dépenses publiques, mais sans s’intéresser à l’efficacité de l’action publique ou de l’intérêt général".
IMPOTS - L'Etat a engrangé 14,6 milliards de moins que prévu
BILAN - Le contrôle fiscal a rapporté 10 milliards à l'Etat en 2013
PORTRAIT-ROBOT - Fraude fiscale : qui sont les repentis ?