Le ministre délégué chargé de l’Économie sociale et solidaire, Benoît Hamon, a annoncé jeudi qu'il comptait faire inscrire dans une loi le droit préférentiel de reprise d'une entreprise par ses salariés.
Le ministre, qui effectuait la visite d'une scop (société coopérative de production), le Groupe Chèque Déjeuner, y voit un moyen de "lutter contre 200.000 suppressions d'emplois par an, liées à des fermetures d'entreprises qui s'éteignent fautes de repreneurs".
Certaines de ces entreprises sont saines mais n'intéressent pas les investisseurs financiers car elles ne sont pas assez rentables. Elles pourraient cependant être reprises par les salariés. Ses services ont cité des TPE de 15 à 20 salariés, comme des imprimeries, dont le bénéfice représente 3 à 4% du chiffre d'affaires.