François Hollande a appelé jeudi "une nouvelle étape de l'intégration européenne, avec une capacité budgétaire qui serait attribuée à la Zone euro, et la possibilité, progressivement, de lever l'emprunt". Le chef de l’État a développé ses arguments, pour tenter de convaincre ses partenaires européens, notamment l'Allemagne. "L'idée européenne exige le mouvement, sinon, elle tombe, elle s'efface, de la carte du monde et même de l'imaginaire des peuples. Il est donc plus que temps de porter cette nouvelle ambition. L'Allemagne plusieurs fois a dit qu'elle était prête, à une union politique, à une nouvelle étape d'intégration. La France est disposée à donner un contenu à cette union politique", a détaillé le président de la République, se donnant "deux ans pour y parvenir".