Les apiculteurs lancent un cri d’alarme. A trois semaines de la fin de la saison, leurs prévisions sont mauvaises. La raison ? A cause du manque d’eau, les fleurs se font plus rares. Et qui dit moins de fleurs dit moins de nectar et une transformation en miel plus minime.
A tel point que certains apiculteurs évaluent une baisse de leur production de miel de 30% à 40%. C’est le cas notamment d’Alain Rey, un apiculteur à Herbignac, en Loire-Atlantique et qu’a rencontré Europe 1.
Mais il reste toutefois optimiste "si juillet est bon" :
La production de miel, ce n’est pas le seul souci. Comme dans les élevages bovins ou ovins, les abeilles ont besoin qu’on leur apporte de la nourriture si elles ne la trouvent pas seules. Alain Rey explique être "obligé de passer par des compléments alimentaires". Problème : "c’est encore un trou de plus dans la trésorerie, avec les pertes des abeilles que l’on a régulièrement", déplore l’apiculteur.