La CGT Renault a dénoncé lundi, à la veille d'une nouvelle réunion sur la compétitivité, "le poker menteur" de la direction qui ne prend "aucun engagement" en terme d'attribution de volumes de véhicules qui ont déjà été affectés, selon le syndicat.
Le constructeur automobile conditionne la non-fermeture de site et l'absence de licenciement à la signature de l'accord sur la compétitivité et une évolution du marché européen, qui permettraient selon elle "d'augmenter le volume de production des sites français de 180.000 véhicules (100.000 véhicules liés au renouvellement du plan gamme de Renault et à l'effet marché, et 80.000 véhicules en provenance des partenaires) pour le porter à plus de 700.000 véhicules".
"La direction comptabilise dans les 100.000 véhicules supplémentaires (...) les 100.000 trafics qui constituent l'objectif de Sandouville et pour lesquels 230 millions d'euros ont déjà été investis", et les véhicules du programme dit "15-40", a expliqué lundi devant la presse la CGT Renault.