L'INFO. C'est une énigme que vient de résoudre la police parisienne. L'ADN recueilli dans un magasin cambriolé avait permis d'identifier un suspect, mais étrangement, ce dernier était déjà en prison... En réalité, ce sont deux jumeaux qui se cachaient derrière ces méfaits.
A l'origine de l'affaire, une trace de sang prélevée dans une librairie du 3e arrondissement de Paris, cambriolée à l'automne dernier. L'analyse montre alors que l'ADN figure au fichier des empreintes génétiques. Son propriétaire a déjà un palmarès assez garni, il vient d'ailleurs de sortir de prison. Pour les enquêteurs, il est naturellement le suspect. Le problème, c'est que ce même ADN a été prélevé quinze jours plus tôt sur un précédent cambriolage... alors que le suspect était encore en détention !
Des "vrais" jumeaux. Les policiers de la Sûreté territoriale de Paris s'aperçoivent alors que cet homme a un jumeau monozygote - un "vrai" jumeau. Conséquence : les deux frères ont le même ADN. A eux deux, ils sont soupçonnés de quatorze cambriolages, l'essentiel d'entre eux ayant été commis dans le même quartier. Ils visaient des commerces, avec un mode opératoire assez similaire : un cric pour forcer les barreaux et les fenêtres, avant d'emporter le fond de caisse et éventuellement un ou deux ordinateurs.
14 cambriolages. La stratégie des deux jumeaux était claire : c'est celui qui venait de faire de la prison qui portait le chapeau. Ce dernier a donc été convaincu de 12 cambriolages, et son jumeau, de seulement deux. Pas de chance : il avait oublié sur les lieux de l'un des cambriolages le ticket de la disqueuse qu'il venait d'acheter pour scier les barreaux.
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