En 2008, Charlotte, 23 ans, est victime d’une agression sexuelle, près de chez elle à Asnières, dans les Hauts-de-Seine. Au moment des faits, la police ne parvient pas à identifier l’homme qui s’en est pris à elle en pleine rue. Mais quelques mois plus tard, dans son immeuble, la jeune femme croise un homme au regard insistant. Elle le recroisera trois fois avant de se rendre compte, le mois dernier, que son agresseur n’est autre que son voisin.
L’homme, déjà condamné à trois ans de prison dont un ferme pour trois autres agressions dans le métro, a reconnu les faits devant les policiers. Le 30 septembre, en comparution immédiate, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis - l’agression de Charlotte ayant été commise avant sa première condamnation.
Mais le tribunal a refusé de prononcer une mesure d'éloignement, transformant le quotidien de la jeune femme en cauchemar.
"C’est moi que la justice a condamnée", a confié Charlotte à Europe 1 :
Vendredi dernier, le parquet a fait appel. Un soulagement pour Charlotte et sa famille, même si le nouveau procès n'aura pas lieu avant plusieurs mois.