Militaire agressé : le profil du suspect

Le suspect arrêté mercredi n'est pas un islamiste radical mais aurait agi un nom de la foi.
Le suspect arrêté mercredi n'est pas un islamiste radical mais aurait agi un nom de la foi. © MAXPPP
  • Copié
avec Pierre de Cossette et AFP , modifié à
PORTRAIT - Le suspect arrêté mercredi n'est pas un islamiste radical mais aurait invoqué sa foi.

Un anniversaire inoubliable. Il fêtera selon toute vraisemblance son anniversaire en prison. Alexandre, soupçonné d'avoir agressé un militaire samedi à la Défense, aura en effet 22 ans jeudi. Le jeune homme qui a arrêté mercredi au petit matin dans les Yvelines a reconnu les faits devant les policiers. Europe1.fr vous en dit plus sur son profil.

Un petit délinquant. C'est grâce aux empreintes ADN, retrouvées dans un sac en plastique abandonné à la Défense près du lieu de l'agression, contenant un pull, un couteau et une bouteille de jus d'orange entamée, qu'Alexandre a pu être identifié. Il était en effet enregistré au fichier des empreintes génétiques pour de petits délits commis alors qu'il était mineur, a indiqué François Molins, le procureur de Paris, lors d'une conférence de presse. Il n'avait pas de casier judiciaire mais plusieurs rappels à la loi.

Converti mais pas radical. Ce jeune métis antillais s'était converti à l'islam à sa majorité mais n'était pas connu des services de police comme un "islamiste radical". Il avait été contrôlé à l'occasion d'une prière de rue en 2009, mais ne faisait pas l'objet d'un suivi particulier de la part des services spécialisés, a détaillé François Molins.

Une "famille qui paraît honorable". "A part cette prière de rue, il n'y a pas d'autre élément pouvant laisser croire à sa dangerosité", a précisé à son côté le directeur de la police judiciaire, Christian Flaesch. Selon lui, le jeune homme est issu d'une "famille qui paraît tout à fait honorable".

Alexandre a été placé en garde à vue, pour une durée qui peut aller jusqu'à 96 heures. "Il sera probablement déféré devant un juge anti-terroriste" ensuite, a conclu François Molins.