Les 6 tagueurs soupçonnés d'avoir commis de nombreuses dégradations dans des rames de métro en région parisienne ont été mis en examen jeudi et le parquet de Paris a requis leur placement en détention, a-t-on appris de source judiciaire. Ce groupe "bien organisé" est soupçonné d'avoir causé sur plusieurs mois un préjudice matériel estimé provisoirement à plus de 700.000 euros, a-t-on précisé.
Ils ont été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs", qualification rarement retenue pour de tels faits, ainsi que pour "dégradation volontaire de biens publics en réunion" et "outrages à personne dépositaire de l'autorité publique". Le parquet a requis leur placement sous mandat de dépôt. La décision sur leur incarcération n'était pas encore intervenue en fin d'après-midi.