Le jeune malfaiteur n'en était pas à son premier vol. Un jeune homme de 15 ans a été arrêté mercredi pour le vol d'un portable sur la ligne du RER B. Interpellé juste après les faits, le jeune homme est bien connu des services de police. Il a en effet été poursuivi pour trente autres antécédents judiciaires. Son complice, âgé de 24 ans, a lui aussi un casier judiciaire bien rempli. Il a déjà été poursuivi pour une quarantaine de faits similaires.
Ils volent le téléphone d'une touriste. Les faits remontent à mercredi, sur la ligne du RER B reliant Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris. Alors qu'elle jouait sur son Smartphone, une jeune Coréenne se le fait arracher des mains. Sans qu'elle ait le temps de réagir, le malfaiteur sort du RER, pendant que son complice maintient les portes ouvertes, à la station de Sevran Baudottes.
Un mineur qui fugue quotidiennement. Surveillés par les policiers de la Brigade des réseaux franciliens, les deux hommes sont rapidement interpellés et conduits au commissariat de Sevran. Placé en garde à vue, le principal suspect reconnaît les faits. Il explique avoir volé le téléphone pour rembourser une dette de 300 euros à des hommes qu'il avait croisés juste avant le vol. Une explication que connaissent bien les enquêteurs qui ont déjà auditionné plusieurs fois le suspect.
Les policiers apprennent également que le jeune homme fugue tous les jours, depuis une semaine, du centre éducatif fermé, où il était incarcéré depuis plusieurs mois.
Les caméras de vidéosurveillance à l'appui. Son complice, également placé en garde à vue, a d'abord nié les faits, avant d'avouer sa présence dans la rame du RER. L'exploitation des caméras de vidéosurveillance sont en effet venus confirmer les faits incriminés. Concernant le cannabis retrouvé sur lui, il a assuré aux policiers qu'il s'agissait de sa consommation personnelle.
Les jeunes hommes bientôt jugés. Le mineur doit être présenté vendredi devant le Juge des enfants du tribunal de grande instance de Meaux. Son complice a quant à lui été déféré jeudi devant le tribunal de grande instance de Bobigny, en vue d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.