Un homme d'une quarantaine d'années a menacé mardi pendant quelques heures de s'immoler devant une école de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, notamment pour récupérer la garde de ses enfants, avant d'accepter de suivre les gendarmes, a-t-on appris de sources concordantes. Vers 15H30, l'homme, en instance de séparation, a appelé la brigade de gendarmerie de Fleury-Mérogis, en l'informant qu'il avait garé sa voiture devant l'école et menaçant de "faire une bêtise", a raconté à l'AFP la chef d'escadron de gendarmerie Olivia Poupot, confirmant une information du Parisien. "A l'arrivée des gendarmes, l'homme s'est aspergé d'un liquide, et a déclaré qu'il voulait récupérer son appartement, voir ses enfants, être entendu et rétabli dans ses droits par le juge, et ne pas être poursuivi pour ce qu'il était en train de faire", a-t-elle précisé.
Le liquide utilisé pourrait avoir été de l'essence, selon les premiers éléments de l'enquête. Des négociations ont permis, vers 20 heures, de faire sortir l'homme de sa voiture, puis de le mener à la gendarmerie, où il devait être entendu mardi soir. Le maire (PS) de Fleury-Mérogis David Derrouet a fait état de la "situation de détresse totale" de cet homme qui "menaçait de s'immoler". "Un cordon de sécurité a été installé. Nous avons mis les enfants de l'autre côté de l'école, au cas où le véhicule prendrait feu", a-t-il relaté. L'homme, hébergé en foyer et chez des proches depuis la séparation, pourrait ensuite regagner l'ancien appartement conjugual, où vivent encore sa compagne et leurs enfants et que celle-ci a accepté de lui laisser pour la nuit. Le cordon de sécurité, installé entre des petits immeubles et l'école, a été levé vers 20H30, a constaté une journaliste de l'AFP.