Une Nancéenne réclame 1.530 euros à sa voisine, dont elle avait gardé la fille à deux reprises. La voisine, enceinte, avait dû se rendre d'urgence à l'hôpital à cause de complications. Un mois après, elle avait reçu une "facture" de 50 euros pour les 10 heures de baby-sitting. "Evidemment, dès le départ, il s'agissait de rendre un service et il n'a jamais été question d'argent. D'autant que ma cliente est au RSA, et que ça représente une somme : elle n'a donc pas payé", raconte à l'AFP l'avocat de la maman.
La baby-sitter a saisi en référé le Conseil des Prud'hommes, qui a rejeté en août le sérieux de la requête. Elle a alors saisi la juridiction sur le fonds de l'affaire. "Elle demande aujourd'hui des dommages et intérêts pour travail dissimulé, parce qu'elle explique qu'elle n'a pas été déclarée à l'URSSAF: elle réclame six mois d'arriérés, ce qui correspondrait à 1.530 euros", précise l'avocat. Le Conseil examinera l'affaire le 2 février.