Dieudonné s'y produit depuis 1999, et pourtant, il n'a pas la licence pour le faire. La société qui produit l'humoriste ne dispose pas de la licence qui permettrait à l'humoriste de se produire, rapporte la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). La licence de première catégorie est pourtant obligatoire pour tout exploitant d'un lieu de spectacle. Dieudonné pourrait don être contraint de ne plus se produire au théâtre de la Main d'or, où il joue depuis lundi son nouveau spectacle Asu Zoa. Les Productions de la Plume, qui produit les spectacles de l'humoriste, risque jusqu’à deux ans de prison de 30.000 euros d'amende.
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Une licence obligatoire que doivent demander les sociétés de production. C'est le théâtre où se rassemble toute la Dieudosphère depuis 1999. Et ce de manière apparemment illégale depuis près de deux ans. "Il y en avait une (licence d'exploitation, ndlr) mais ce n'est plus le cas depuis le 9 février 2012", a indiqué la Drac vendredi. Ce genre de licence de première catégorie est obligatoire "pour ceux qui assument l'entretien et l'aménagement des lieux de spectacle", rapporte le site du ministère de la Culture. Elle est attribuée "notamment sur justificatif d'avoir suivi une formation agréée sur la sécurité des spectacles".
La femme de Dieudonné ne fait pas la demande licence. Cette demande de licence n'a pas été faite quand elle aurait dû, c'est-à-dire en 2013. A cette époque, Bonnie production, la société de production de Dieudonné, a été radiée des registres du commerce. Elle avait obtenu une licence de catégorie, pour une durée de trois ans, mais n'avait pas fait de demande de renouvellement. Quand la compagne de l'humoriste reprend le festin des spectacles, par le biais de sa société, les Productions de la plume, elle ne fait pas cette fameuse demande de licence. Selon Le Monde, la société dispose en revanche des licences 2 et 3, réservées aux producteurs et aux diffuseurs de spectacles.
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Deux ans emprisonnement au maximum. Mais cela ne suffit pas. "S'il y a un contrôle et qu'il y a défaut de licence, la présomption de délit peut-être transmise au parquet qui décide de poursuivre ou non. Ensuite, soit il y a régularisation, soit il y a sanction", explique la Drac. Si le délit est avéré, la société qui produit Dieudonné risque au maximum "un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 30.000 euros".
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