"J'ai toujours su qu'il y avait un problème". "Il m’a anéantie". Eloïse, l’une des deux femmes qui accusent Georges Tron de harcèlement sexuel a précisé ses accusations au micro d'Europe 1 jeudi.
"J'ai toujours su qu'il y avait un problème" :
"Tout d’abord c’était des massages de pieds, ensuite ça a été de rechercher à me détendre en me faisant des points de pression au niveau des seins et ensuite des caresses beaucoup plus intimes de sa part, exclusivement en tête à tête, toujours enfermés dans son bureau", a confié la jeune femme.
"J’étais dans une grande fragilité"
La plaignante parle aussi d’une "troisième phase" où serait intervenue une tierce personne et où elle se serait alors retrouvée "au milieu du couple".
Si elle dit avoir toujours eu conscience que quelque chose clochait, la jeune femme affirme que Georges Tron connaissait sa "situation personnelle" : "j’étais dans une grande fragilité".
Le parquet d’Evry a ouvert mercredi une enquête de police préliminaire sur la plainte déposée contre Georges Tron par deux ex-employées de la mairie de Draveil, en Essonne. Ce dernier a contre-attaqué en niant les faits, et en annonçant le dépôt d'une plainte.