L’INFO. C’est une nouvelles qui risque de donner un peu d’urticaire à certains : les méduses réapparaissent sur les plages françaises. Avec l’arrivée de la chaleur estivale, elles sont de retour sur les littoraux. Et la cuvée 2013 s’annonce prolifique. Si les méduses étaient déjà très nombreuses l’an dernier, "cette année, il y en a encore plus", selon Delphine Thibault-Botha, chercheuse à l’Institut méditerranéen d’océanologie, citée par Le Parisien.
Quel type de méduses ? La Pélagia Noctulica, également connue sous le nom révélateurs de "piqueurs-mauves", est l’espèce de méduse la plus présente le long des côtes françaises. Cette espèce se déplace au gré des courants et forme des bancs de plusieurs centaines d’individus. Sa piqûre provoque des démangeaisons, avec une sensation de brûlure, et peut causer des allergies.
Où sont-elles ? Les méduses Pélagia Noctiluca sont particulièrement présentes en mer Méditerranée, notamment entre Marseille et Nice, mais on les trouve aussi dans l’Ocean Atlantique, quoique dans une moindre mesure. Plusieurs sites proposent des cartes mises à jour en temps réels pour connaître la présence ou non de méduses sur les littoraux. Parmi ces sites, le site américain Jellywatch.org recense les méduses sur toutes les plages du monde. En France, le site Medazur.obs-vlfr.fr présente une "météo des méduses" agrémenté d’un trombinoscope permettant d’identifier les différentes espèces de méduses.
Plusieurs facteurs explicatifs. L’orientation des courants, qui rabattent ou non les bancs de méduses en direction des côtes joue un rôle prédominant sur la présence de méduses sur telle ou telle plage. La température de l’eau joue aussi son importance. Une eau chaude est notamment propice au développement des méduses du type Pelagia Noctiluca, très présente en Méditerranée. La pollution, tout comme la surpêche, avec la raréfaction du thon rouge et des tortues marines qui chassent les méduses, sont également responsables de la multiplication des méduses à proximité des plages.
Et si on est piqué ? Le remède de bien rincer la zone de la piqûre et…de prendre son mal en patience. Il faut aussi veiller à retirer les morceaux de tentacule incrustés dans la peau avant des désinfecter avec un antiseptique et d’appliquer une pommade anti-inflammatoire. Quant au "remède" de grand-mère consistant à uriner sur la plaie, il peut en effet permettre de soulager un temps la démangeaison mais ne désinfecte pas la plaie.