Prépa, université, BTS, DUT, Sciences-po, école de commerce ou d'ingénieur... Les lycéens en classe de Terminale vont se lancer à partir du 20 janvier, et durant trois mois, dans le grand labyrinthe des formations post-bac. Ils devront en effet commencer à formuler leurs voeux d'orientation pour l'an prochain. Pour essayer d'y voir plus clair, Europe1.fr s'est glissé dans leur peau.
Trop d'info sur Google ?
Premier réflexe du lycéen branché nouvelles technologies, aller sur internet. A la question "Que faire après le bac ?", Google apporte plus de 4,5 millions de réponses. "Un moyen prodigieux mais qui peut aboutir à une surinformation", prévient Jean-Marie Lasorat, directeur du Centre d'information et d'orientation (CIO) de Nice.
Ce professionnel recommande de commencer par consulter des sites officiels, comme ceux de l'Onisep ou du Cidj. D'autres sites, "de gens sérieux" selon Jean-Marie Lasorat, proposent également aux élèves perdus dans la masse d'informations de trouver la voie qui leur convient, comme Letudiant.fr ou Studyrama.com. En fonction de leur filière et de leurs goûts, les futurs bacheliers peuvent découvrent les différentes options qui s'offrent à eux.
Un conseiller en chair et en os
Pour ceux qui préfèrent les contacts humains, la solution la plus simple est de solliciter les professeurs. "Ils connaissent les forces et les faiblesses de leurs élèves", analyse Jean-Marie Lasorat. Mais pour Agnès Vautier, conseillère d'orientation-psychologue au CIO de Quimper, les professeurs ne sont pas toujours bien informés, "surtout en ce qui concerne les formations spécifiques, en dehors des sentiers battus".
Les conseillers d'orientation dans les lycées ou les CIO peuvent alors prendre le relai. "Quand la situation est bloquée, on peut établir des questionnaires psychologiques qui nous servent de base", explique Agnès Vautier.
Si après tout ça, vous hésitez encore, de nombreux salons sont organisés. Les écoles et les universités viennent y présenter leurs filières. Une bonne opportunité pour découvrir des formations peu connues. "La plupart des métiers ne se voient pas et sont difficile à décrire", rappelle Jean-Marie Lasorat. Mais attention, "un salon ça se prépare", prévient Agnès Vautier. "Il faut cibler les professionnels ou les filières qui vous intéressent et préparer des questions à leur poser", conseille-t-elle.
Eviter les pièges
Il faut surtout éviter de tomber dans le piège "de la belle plaquette et des jolis stylos", avertit la conseillère d'orientation. "Il faut garder à l'esprit que c'est un salon commercial et que les gens sont là pour se vendre. Il faut croiser les informations et ne pas croire qu'une belle plaquette est synonyme de bonne formation", ajoute Agnès Vautier.
Si vous savez déjà dans quelle filière vous voulez vous engager, n'hésitez pas à aller à la rencontre des étudiants et des anciens élèves. "C'est une démarche importante", souligne Jean-Marie Lasorat. "Voir l'établissement, rencontrer les étudiants en formation et les professeurs, c'est très instructif", ajoute-t-il.
Les copains, toujours utiles
Enfin, ne négligez pas les copains et la famille, "qui sont une excellente source d'information", insiste Jean-Marie Lasorat. "Les enquêtes montrent que c'est une grosse part de l'information", assure ce professionnel.