Les militants de Greenpeace libérés

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Ils s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, lundi.

Les neuf militants de Greenpeace interpellés lundi pour une intrusion dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire mardi, après avoir passé la nuit en garde à vue. Ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Troyes le 20 janvier, selon le procureur Alex Perrin.

"Violation et dégradation de locaux"

Ces neuf personnes, des hommes et femmes âgés de 25 à 60 ans, avaient été déférées au parquet de Troyes mardi matin.

"Ils vont faire l'objet d'une convocation devant le tribunal" correctionnel pour "violation de locaux professionnels", "dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion" après avoir découpé un grillage pour s'introduire dans l'enceinte de la centrale, selon le magistrat. Cinq d'entre eux seront également poursuivis pour avoir refusé de soumettre à un prélèvement d'ADN.

Par ailleurs, deux militants de l'organisation écologiste qui s'étaient introduits à la centrale de Cruas (Ardèche) étaient toujours en garde à vue mardi matin pour "s'être introduits sans autorisation sur un terrain clos intéressant la Défense nationale", selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.