En deux ans, Elise a été enlevée trois fois. Ses parents, l'un français, l'autre russe se disputent sa garde. Jean-Michel André et Irina Belenkaïa se retrouvent vendredi pour une confrontation devant le juge : la mère d'Elise affirme qu'elle ne peut pas voir sa fille, alors que la justice l'y autorise trois fois par mois en l'absence de son père.
La dernière fois qu'Elise a vu sa mère, c'était dans un commissariat à Marseille, il y a un peu plus d'un mois. Irina Belenkaïa, qui a refait sa vie en Russie, demande au père d'Elise de respecter les règles. "Il ne suit pas les décisions du juge si ça ne lui convient pas. (...) Je ne demande pas plus que la justice", assure-t-elle.
A Arles, Jean-Michel André vit avec Elise dans la crainte d'un nouvel rapt. Il demande à son ex-femme d'apporter la preuve qu'elle n'enlèvera pas sa fille. "Son premier objectif c'est qu'Elise ne vive pas avec son père. Son deuxième objectif, c'est de la ramener en Russie où elle serait à l'abri de l'absence de lois et de garanties russes", accuse-t-il.
Le dialogue entre les deux parents semble difficile. Il n'est pas favorisé par l'absence de convention entre la France et la Russie.