Deux avocats de familles des victimes de Mohamed Merah ont jugé mercredi les documents de la DCRI déclassifiés "insuffisants" pour connaître la vérité sur les tueries de Toulouse et Montauban, demandant la déclassification "des documents d'autres services", dont la DGSE.
"Les familles des victimes se félicitent de la déclassification des documents de la DCRI qui apportent des éléments capitaux mais restent toutefois insuffisants à la manifestation de la vérité", ont déclaré à l'AFP Samia Maktouf et Jean Tamalet.Selon Me Maktouf, avocate d'Abel Chennouf, père de l'une des victimes, "on ne connaîtra pas la vérité tant que les rapports de la DGSE ne sont pas eux-même déclassifiés".
Les documents ouvrent de nouvelles portes et posent de nouvelles questions", a dit Jean Tamalet, avocat d'Ati Ibn Ziaten, frère d'une autre victime. Tous deux vont donc "solliciter le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, et les juges "pour leur demander la déclassification des documents d'autres services", notamment ceux de la DGSE.