Jacques Servier est mort mercredi à l’âge de 92 ans. Une disparition qui inquiète les victimes du Médiator. Elles craignent que sans le fondateur du laboratoire pharmaceutique, le grand procès prévu l’année prochaine ne tombe à l’eau. Or, l’ancien patron du groupe n’est pas le seul responsable du scandale et les victimes espèrent que la procédure ira "jusqu’au bout". C’est une question de "justice", assure Marie-Laure, au micro d’Europe 1.
"J’aurais préféré qu’il soit jugé. Qu’il ait ce qu’il mérite", témoigne Marie-Laure au micro d’Europe 1. La victime rappelle que, par la faute du Médiator, elle est condamnée à prendre quatorze cachets par jour à seulement 48 ans. "J’espère que le procès va continuer parce qu’il n’y a pas que lui qui était au courant de tout ça. Ça serait trop facile que tout s’arrête parce qu’il est plus là. Le mal a été fait, la maladie continue quand même", souligne la victime. Et de conclure : "J’espère que le procès qui a commencé ira jusqu’au bout. S’il y a une justice, il ira jusqu’au bout".
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