Le tribunal administratif de Rennes a ordonné la suspension des fouilles corporelles intégrales systématiques pratiquées au centre de détention pour femmes de Rennes sur décision du directeur de l'établissement, a-t-on appris mardi auprès de l'Observatoire international des prisons (OIP).
Dans une ordonnance rendue le 21 décembre, le juge des référés invoque la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 prévoyant que les fouilles doivent "être justifiées par la présomption d'une infraction ou par les risques que le comportement des personnes détenues fait courir à la sécurité des personnes et au maintien du bon ordre dans l'établissement".