Après l’agression dont a été victime Nicolas Sarkozy jeudi matin à Brax, en Haute-Garonne, Gilles Furigo, le chef du Service de protection des hautes personnalités, a réfuté l’idée d’une erreur de ses hommes. "Pour moi, c’est une opération réussie", a-t-il même assuré.
"On est vraiment dans un cas d’école. On a un président qui se déplace dans une foule, un agresseur qui l’attrape et une réaction immédiate de la protection rapprochée qui monte au contact, qui protège le président pendant que les autres neutralisent l’agresseur", a détaillé Gilles Furigo.
Pour le patron du SPHP, même si l’agresseur avait été armé, Nicolas Sarkozy n’a pas été exposé. "Je pense que lorsqu’il attrape le col du président et qu’il le tire à lui, c’est pour lui donner un coup de poing. Les policiers qui sont derrière ont neutralisé la main droite qui va porter le coup. Donc que cette main soit fermée ou qu’elle ait un couteau dedans, l’agresseur aurait été neutralisé", a-t-il certifié.