INFO E1. Il n'y aura pas de procès du scandale alimentaire de la vache folle. Selon les informations recueillies par Europe 1, les juges d'instruction chargés de cette enquête ouverte en 1997 ont décidé de délivrer un non-lieu general. Quatre personnes, des responsables d'usine de fabrication d'aliments pour bétail, avaient été mises en examen dans ce dossier pour "tromperie sur la qualité d'un produit" ou "falsification". Une des quatre est décédée en 2010.
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Bovins et farines animales britanniques. L'enquête portait sur l'importation de bovins et farines animales britanniques et leur conséquences sur la propagation de la maladie de la vache folle (ESB, encéphalopathie spongiforme bovine) qui a provoqué la mort de 27 personnes et de milliers de bovins en France.
Un nouvel échec du pôle de santé publique. Ce non-lieu résonne comme un nouvel échec judiciaire du pôle de santé publique. Le dossier a été instruit de 1997 à 2005 par la juge Edith Boizette, puis par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy jusqu'en 2013. Les deux magistrates, qui ont repris le dossier, ont estimé, comme le parquet de Paris l'avait requis en novembre dernier, qu'on ne pouvait pas démontrer de tromperie ou de falsification de la part des entreprises soupçonnées d'avoir vendu des produits contenant des protéines animales interdites.