Le groupe Vinci, concessionnaire de l'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes, se dit convaincu que le projet ira au bout même s'il n'exclut pas d'éventuels retards, selon un entretien du directeur du projet à Ouest-France mercredi. "L'aéroport se fera, c'est le message rappelé à plusieurs reprises par le gouvernement", déclare à Ouest-France le directeur du projet Eric Delobel.
Néanmoins interrogé sur le maintien du calendrier qui prévoyait jusqu'ici une ouverture en 2017 en remplacement de l'actuel aéroport de Nantes, M. Delobel envisage pour la première fois la possibilité d'un retard: "A cette date, c'est difficile à dire... Cela dépendra des étapes encore à franchir avec la loi sur l'eau et la maîtrise totale du foncier".
M. Delobel envisage un début des travaux au 2e semestre 2014 alors qu'ils devaient débuter en avril 2014. Le gouvernement a annoncé fin novembre un report de six mois du défrichement initialement prévu en janvier 2013, mais Vinci n'avait pas jusque là traduit cette mesure sur le calendrier.