La basilique Notre-Dame d'Afrique d'Alger a été rouverte solennellement lundi en présence de hauts dignitaires algériens et français après d'importants travaux de restauration qui ont coûté 5 millions d'euros. En présence du ministre des Affaires religieuses et du Waqf, Bouabdallah Ghlamallah, des présidents de Conseil régionaux du sud de la France Michel Vauzelle et Jean-Noël Guérini, ainsi que du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, l'archevêque d'Alger, le Jordanien Mgr Ghaleb Bader, s'est félicité de la restauration de la basilique érigée dans les années 1850 par les colons français. L'édifice est l'un des symboles de l'Algérie mais surtout "un symbole des rencontres entre les personnes", a déclaré l'archevêque selon qui la basilique doit rester un "symbole d'entente et de rencontre". L'architecte chargé du chantier, Xavier David, a pour sa part expliqué les travaux effectués, notamment l'adjonction de matériaux anti-sismiques. A l'abandon pendant décennie noire de l'islamisme, Notre-Dame d'Afrique a en effet souffert lors du séisme de 2003 à Boumerdes (est d'Alger) qui avait approfondi davantage les fissures de l'édifice dont les deux tourelles menaçaient de s'effondrer.