L'asile accordé par l'Argentine à un ancien guérillero chilien accusé d'assassinat et d'enlèvement au Chili en 1991, un an après la fin du régime militaire d'Augusto Pinochet, suscite un certain malaise chez son voisin chilien. "La décision n'aide en rien les relations entre le Chili et l'Argentine" pourtant au beau fixe ces derniers temps, a déclaré vendredi le président chilien Sebastian Pinera, au lendemain de la décision rendue par la Commission nationale des réfugiés (Conare), organe interministériel argentin. Galvarino Apablaza, ancien membre du Front patriotique Manuel Rodriguez, guérilla chilienne de gauche aujourd'hui dissoute, est accusé dans son pays de l'assassinat du sénateur de droite Jaime Guzman et d'un enlèvement, survenus en 1991, un an après le retour de la démocratie.