Edward Jay Epstein persiste et signe. Le journaliste américain, à l’origine de la relance de la théorie du complot dans l’affaire DSK, est sûr de son fait. "Je pense que Dominique Strauss-Kahn était sous surveillance, et qu’il y a bien eu machination", affirme-t-il samedi à Europe 1.
"C'était une opération menée contre DSK" :
"Ça ressemble beaucoup à une affaire politique, mais je n’en ai pas la certitude", poursuit Edward Epstein. "Si c’est une affaire politique, c’est une affaire politique française. Je pense que ça vient de Paris. Ça peut venir de l’UMP, ça peut venir des services secrets, ça peut même venir de quelqu’un qui s’intéressait aux activités du FMI."
"J'ai tout vu, scène par scène"
Le journaliste d’investigation affirme aussi qu’il a bien eu accès aux bandes de vidéosurveillance du Sofitel de New York, où Nafissatou Diallo dit avoir été violée par l’ex-président du FMI. "J’ai tout vu, scène par scène", assène Edward Epstein. "La chose la plus bizarre que j’ai vue de mes propres yeux, c’est que la femme de chambre semblait complètement laissée pour compte dans le couloir de l’hôtel. Personne ne se souciait de lui apporter un soutien médical. Il n’y avait que quelques personnes qui lui parlaient, en essayant à mon avis de lui dire ce qu’il fallait qu’elle dise ou pas."
Et l’homme, âgé de 76 ans, confirme aussi l’existence de la scène de célébration. "Et après, à 12h32 précise, quand ils ont eu le feu vert pour appeler la police, ça m’a beaucoup surpris de voir deux hommes s’applaudir, se sauter dans les bras, comme si ils avaient réussi une bonne opération."
Bref, martèle-t-il encore en guise de conclusion : "Je pense vraiment que c’était une opération menée contre DSK.