Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, a assuré lundi que la décision d'une intervention militaire en Syrie "n'est pas encore prise"."Toutes les options sont ouvertes", a-t-il déclaré sur Europe 1.
Une réponse "dans les jours qui viennent". François Hollande s'est entretenu au cours du week-end avec plusieurs dirigeants occidentaux pour discuter des réponses possibles par la communauté internationale après l'attaque chimique présumée près de Damas mercredi dernier. Et le constat fait par la France est sans appel : "il y a un massacre chimique qui est établi", a assuré le chef de la Diplomatie, assurant qu'à titre personnelle, il avait la conviction de la responsabilité de Damas. "Il y a un devoir de réagir", a estimé Laurent Fabius.
"Il faut proportionner les réactions (...) et c'est ça qui va être arbitré au cours des jours qui viennent", a-t-il ajouté. "Les options sont ouvertes, la seule option que je n'envisage pas, c'est de ne rien faire", a assuré le locataire du Quai d'Orsay.