Un an après l'Eyjafjöll, un autre volcan islandais met le ciel européen en émoi. L'espace aérien islandais a été momentanément fermé dimanche matin en raison de l'éruption samedi du volcan le plus actif du pays, le Grimsvötn, situé dans le sud-est du pays. Les cendres pourraient atteindre le nord de l'Ecosse mardi en milieu de journée. La Grande-Bretagne, l'Ouest de la France et l'Espagne pourraient être atteintes d'ici jeudi ou vendredi si l'éruption se maintient au même rythme, selon un avis adressé dimanche à des compagnies aériennes.
Mais dimanche en milieu d'après-midi l'éruption, bien que "toujours assez forte", semblait "baisser assez rapidement" en intensité et le panache était nettement redescendu, à 10-15 km de hauteur, selon une porte-parole des services météorologiques islandais, Bergthora Njala Gudmundsdottir.
Une fumée blanche s'est élevée jusqu'à 20.000 mètres :
Pas d'impact sur les vols européens
Cette éruption ne devrait pas avoir d'impact sur les vols européens ou transatlantiques au moins pour les prochaines 24 heures au moins, a cependant indiqué dimanche l'organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol.
Toutefois, la ministre française de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, a estimé, de son côté, que des conséquences sur le trafic aérien de l'entrée en éruption du volcan le plus actif d'Islande n'étaient "pas exclues".
NKM met en garde
"C'est un volcan qui est sous glacier comme l'était celui qui a posé des problèmes de fermeture de l'espace aérien il y a un an, donc ce n'est pas très favorable", a précisé la ministre.
Cette éruption intervient un peu plus d'un an après celle d'un autre volcan islandais, l'Eyjafjöll, qui avait plongé le transport aérien mondial dans le chaos en avril 2010, entraînant la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix, avec plus de 100.000 vols annulés et plus de huit millions de passagers bloqués sur un mois.