Malala, 14 ans, survit aux talibans

© REUTERS
  • Copié
avec agences , modifié à
Cette ado, qui se bat contre les islamistes au Pakistan, a reçu une balle dans la tête.

Elle s’apprêtait à monter dans le bus scolaire, lorsque deux hommes ont ouvert le feu. Une balle est venue se loger dans son crâne. Mais par chance, Malala Yousafzai a survécu à l’attaque de ceux qui veulent la réduire au silence.  

09.10-Malala-blesee

Cette adolescente pakistanaise, de 14 ans, est connue pour son combat pour la reconnaissance des atrocités commises par talibans dans la vallée de Swat, où ils avaient brièvement pris le pouvoir avant 2009. Elle tient notamment un blog hébergé par la BBC qu’elle a commencé à rédiger à l’âge de 11 ans. Un courage hors du commun pour une petite fille qui a grandi dans un pays où les libertés de la femme sont réduites à néant par les extrémistes islamistes.

"Le pays a besoin de toi"

09.10-capture-facebook-mala

Sur la page Facebook de la jeune fille, qui compte près de 4.000 fans, des dizaines de messages de soutien ont été postés. "Nous prions pour toi Malala. Le pays a besoin de toi", écrit l’un d’eux. "Les larmes me montent aux yeux. Remets-toi vite Malala. Nous ne pouvons pas nous permettre de te perdre".

Les témoignages ont également été nombreux sur le site de microblogging Twitter.. "Il y a tellement de Malala au Pakistan qui sont attaquées chaque jour", écrit @JahanzaibKhan. "Pour l’amour de Dieu, il nous faut un bon gouvernement".

L’adolescente a reçu, l’an dernier, le premier prix national pour la paix créé par le gouvernement pakistanais. Elle avait aussi fait partie des nominations pour le prix international des enfants pour la paix de la fondation Kids Rights.

Dans ce documentaire (en anglais) réalisé par le New York Times en 2011, on voit le combat quotidien de Malala :

Les Etats-Unis ont, pour leur part, qualifié de "barbare" la tentative d'assassinat. "Nous condamnons fermement l'attaque contre Malala. La violence dirigée contre les enfants est barbare, c'est un acte de lâcheté", a commenté la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.