L'objectif est que 5.500 soldats africains soient sur le terrain au Mali, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius dimanche matin lors du Grand Rendez-vous Europe 1, i> tele et Le Parisien. C'est plus qu'avant, a-t-il confirmé, "car les Tchadiens se sont engagés"."Déjà un certains nombre de soldats sont à postes. Les Nigérians sont arrivés à Bamako, [ainsi que] des Togolais. Des Tchadiens sont à l'est. (...) D'autres vont venir dans les semaines qui viennent."
"La mise en place de ces contingents militaires" et le nomination d'un chef d'état-major ont été décidés lors du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui s'est tenu samedi à Abidjan et où le ministre était présent.
L'Europe a décidé de former "en urgence" les soldats maliens, a-t-il précisé. "Une partie de l'armée malienne est engagée, mais il faut améliorer sa formation et son équipement. C'est l'Europe qui a décidé d'assurer cette formation en envoyant 250 formateurs et 200 personnes pour les protéger". Le ministre a précisé qu'un sommet à Addis Abeba, en Ethiopie, le 29 janvier réunira la communauté internationale qui sera "appelée à financer" cette formation.