La présidente argentine Cristina Kirchner s'est dite jeudi depuis l'ONU "ouverte à la négociation" avec la Grande-Bretagne sur les Malouines, dont Buenos Aires continue à revendiquer la souveraineté, trente ans après la fin de la guerre.
"Nous demandons peu: discuter. Nous ne réclamons pas qu'on nous donne raison. Nous demandons (au Royaume-Uni) de s'asseoir à la table des négociations", a dit Cristina Kirchner lors d'une allocution historique devant le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU, 30 ans jour pour jour après la fin d'un conflit qui a fait environ 900 morts.
"L'Argentine est ouverte à la négociation", a ajouté Cristina Kirchner dont le pays continue à revendiquer sa souveraineté sur cet archipel de 3.000 habitants de l'Atlantique Sud sous contrôle du Royaume-Uni depuis 1833.
Tout en soulignant que Londres "n'a aucune intention agressive" vis-à-vis du gouvernement argentin, le Premier ministre britannique David Cameron a estimé que "ce n'est pas une sorte de jeu de Monopoly, où les pays s'échangent un territoire. C'est aux habitants des îles à déterminer leur propre avenir".
Le gouvernement des Malouines a décidé d'organiser un référendum l'an prochain sur le statut des îles.