La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, qui accompagne le président de la République en Asie, restera au Japon de jeudi à samedi pour "recueillir auprès des Japonais leurs besoins" après le séisme et le tsunami du 11 mars, a indiqué le ministère. Alors que le chef de l'Etat doit quitter le Japon jeudi en fin d'après-midi, la ministre restera jusqu'à samedi.
La ministre sera accompagnée de Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), de Jacques Repussard, directeur général de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), et de Philippe Jamet, commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). NKM doit notamment rencontrer ses homologues japonais en charge de l'environnement, des transports et de l'industrie et de l'aménagement du territoire, ainsi que des représentants de l'autorité japonaise de sûreté nucléaire, et visiter le PC de crise à Tokyo.
La suite du programme n'était pas encore tout à fait arrêtée mercredi matin, mais la ministre française de l'Ecologie pourrait également visiter vendredi un centre de recherche sur la construction antisismique, puis se rendre samedi dans la région de Sendai, la plus touchée par le tsunami du 11 mars.
La présidente d'Areva Anne Lauvergeon, ainsi que cinq experts du groupe nucléaire public vont également se rendre au Japon pour porter assistance à Tepco, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, en proie à une catastrophe majeure, avait annoncé mardi une porte-parole d'Areva.