Après douze ans passés à diriger New York d'une main de fer, le milliardaire Michael Bloomberg doit passer le relais. C'est ce qu'il s'apprête à faire mardi en laissant sa place à la mairie de New York. L’occasion de dresser le bilan des plus (en vert) et des moins ( en rouge) de ses trois mandats. Si le maire laisse une ville plus sûre et plus propre à son successeur, il aura néanmoins échoué à réduire les inégalités.
A partir du 5 novembre, Michael Bloomberg commencera sa nouvelle vie. Le milliardaire a dit ne plus vouloir un travail 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et n'envisage pas de retourner chez Bloomberg LP. Mais il prévoit de continuer à travailler sur les risques climatiques. Il est récemment devenu président du conseil d'administration de ce qu'il a appelé "un petit musée d'avant-garde à Londres, la Serpentine gallery".
"Ces choses mèneront à d'autres choses", a-t-il confié au magazine Forbes, en citant deux exemples selon lui de transition réussie, celles de l'ancien président Bill Clinton et du co-fondateur de Microsoft Bill Gates, l'homme le plus riche au monde, tous deux à la tête de puissantes fondations dédiées au développement. Mais le 2 janvier, cet hyper-discipliné partira d'abord quelques jours en vacances, ses premières en 12 ans, à Hawaï et en Nouvelle-Zélande pour jouer au golf.