Des parlementaires japonais, qui ont étudié la dangerosité des 50 réacteurs de l'archipel, en ont déduit que 24 doivent être démantelés au plus vite car situés sur des failles ou présentant d'autres risques importants.
Parmi les 24 réacteurs en question figurent les deux unités (5 et 6) encore considérées comme potentiellement exploitables à l'avenir à la centrale accidentée de Fukushima Daiichi, les quatre du site voisin de Fukushima Daini, deux complexes atomiques frappés par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 et à la merci de répliques. Sont aussi dans le collimateur des parlementaires antinucléaires les 7 réacteurs de la centrale de Kashiwazaki-kariwa, exploitée par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) et desservant la capitale à l'instar des sites de Fukushima. Cette installation avait été mise à mal par un séisme en 2007 à Niigata et la sismicité alentour inquiète.
Le centrale de Hamaoka, dans le centre, suscite aussi de fortes craintes, lesquelles avaient d'ailleurs conduit l'ex-Premier ministre Naoto Kan à faire stopper ses deux réacteurs quelques semaines après l'accident de Fukushima.
Quant aux 26 réacteurs restants, ils ont fait l'objet d'un classement de dangerosité en fonction de leur âge, du type de technologie employée, de la nature du terrain sur lequel ils sont érigés, des moyens parasismiques dont ils disposent ou encore des populations alentour.