La seconde "nuit du testing" organisée samedi soir par des organisations antiracistes à l'entrée d'une trentaine de discothèques et bars de sept villes d'Europe, témoigne de "résultats préoccupants", ont annoncé dimanche les associations.
"Les mêmes attitudes discriminatoires persistent dans le climat de haine entretenu par les partis populistes d'extrême-droite", a dit Benjamin Abtan, membre de SOS Racisme et Secrétaire national du mouvement antiraciste European Grassroots Antiracist Movement (EGAM). Une première "nuit du testing" avait eu lieu le 6 mars dans 15 capitales européennes, au cours de laquelle "des Roms, Africains, Arabes ou Noirs se présentant dans des boîtes de nuit, bars et restaurants, en même temps que des Blancs et habillés de la même façon, s'étaient vu refuser l'entrée sous un prétexte fallacieux", dit-il.