La Syrie commet actuellement des crimes contre l'humanité au nom de la raison d'Etat afin de se venger des communautés soupçonnées de soutenir les insurgés, affirme Amnesty International dans un rapport publié mercredi.
L'association internationale de défense des droits de l'Homme basée à Londres demande une réaction internationale, affirmant avoir des preuves récentes que des victimes, y compris des enfants, avaient été traînées hors de leurs maisons et tuées par des soldats qui dans certains cas avaient brûlé leurs cadavres.
"Ces nouvelles preuves inquiétantes d'un système organisé de graves exactions met en lumière la nécessité urgente d'une action internationale décisive", a déclaré Donatella Rivera, spécialiste d'Amnesty International pour les situations de crise, en présentant le rapport de 70 pages intitulé "Représailles Mortelles".