L'UGTT, qui a annoncé mardi la démission de ses trois représentants dans le gouvernement d'union formé la veille en Tunisie, ne changera pas d'avis malgré la rupture du président et du premier ministre avec le RCD, parti du président déchu Ben Ali. "Notre condition-clé est que le gouvernement ne comprenne aucun ministre qui appartenait au précédent", a déclaré à Reuters Abid Briki.
"Cette requête ne concerne pas Mohamed Ghannouchi, qui a été invité à former un nouveau gouvernement de manière constitutionnelle", a-t-il nuancé, à propos du Premier ministre.