Le gouvernement tunisien, dominé par les islamistes d'Ennahda, est revenu mercredi sur sa décision d'interdire les manifestations dans le centre de la capitale et a annoncé l'ouverture d'une enquête sur les violents incidents qui ont émaillé une manifestation interdite mardi.
Durant ces heurts, les plus graves depuis plusieurs mois, des journalistes de Reuters ont vu des manifestants s'évanouir en raison des gaz et d'autres prendre la fuite en titubant après avoir reçu des coups.