Le patronat français a décidé de soumettre au vote des actionnaires la rémunération des dirigeants d'entreprise, selon une nouvelle version de son code de bonnes pratiques présentée dimanche au quotidien Les Echos par le Medef et l'association Afep des grandes entreprises. Baptisé "say on pay" et déjà pratiqué par plusieurs pays, ce vote n'est que consultatif et porte sur les rémunérations de l'exercice écoulé, selon ce code éthique, qui prévoit aussi la mise en place d'une instance de gouvernance des entreprises et la limitation du nombre de mandats des administrateurs.