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Jean-Baptiste Marty / Crédit photo : Christophe ARCHAMBAULT / AFP , modifié à
Les agriculteurs font monter la pression d'un cran. Selon les informations d'Europe 1, 15 agriculteurs ont été placés en garde à vue mercredi pour "délit d'entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique". Ils se rendaient à Rungis. Europe 1 fait le point sur le profil des exploitants interpellés. 

Quentin, Martin ou Noémie… Ils sont 15 agriculteurs en garde à vue depuis le milieu de matinée ce mercredi pour entrave à la liberté de circulation. Ils sont interrogés au commissariat de L'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, après avoir "franchi la ligne rouge" du périmètre interdit de Rungis, selon la préfecture de police de Paris. Ce sont donc les premiers agriculteurs à avoir été placés en garde à vue depuis le début du mouvement. Leurs tracteurs ont été immobilisés sur le bord de la route. Ce mercredi soir, la garde à vue de ces 15 agriculteurs a été levée.

De cinq départements différents

Selon les informations d'Europe 1, ils ont entre 16 ans et 38 ans. La majorité d’entre eux a la vingtaine d’années. Des profils assez jeunes qui donnent une indication sur la sociologie des paysans les plus déterminés : sans doute les filles et les fils des exploitants agricoles amenés à reprendre dans quelques années les exploitations familiales.

Les 15 agriculteurs viennent de cinq départements : Haute-Saône, Haute-Marne, Doubs, Jura et Meuse. Ils ont formé un cortège en direction de Paris depuis l’est sous la bannière du syndicat "Coordination rurale".