Val-d'Oise : un lycéen arrêté après une fausse alerte à la bombe dans son établissement

Un élève de 16 ans a été arrêté jeudi quelques heures après une fausse alerte à la bombe dans son établissement scolaire de Saint-Ouen-l'Aumône.
Un élève de 16 ans a été arrêté jeudi quelques heures après une fausse alerte à la bombe dans son établissement scolaire de Saint-Ouen-l'Aumône. © Jeff PACHOUD / AFP
  • Copié
avec AFP
Quelques heures après une fausse alerte à la bombe au sein du lycée polyvalent Jean Perrin à Saint-Ouen-l'Aumone, un élève de 16 ans, auteur présumé des faits, a été arrêté jeudi. Les motivations du mis en cause ne sont pas connues dans l'immédiat.

Un élève de 16 ans a été arrêté jeudi quelques heures après une fausse alerte à la bombe dans son établissement scolaire de Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise), qui a entraîné son évacuation, a appris vendredi l'AFP de sources policières. 

Aucun engin explosif découvert sur place

Suite à des menaces d'attentat reçues par mail, les autorités ont fait évacuer entre 10H45 et 13H00 jeudi quelque 1.200 personnes, dont 1.000 élèves, du lycée polyvalent Jean Perrin. Mais au terme d'une vérification minutieuse des sept bâtiments, aucun engin explosif n'a été découvert sur place.

Remontant les traces du message de menaces, les enquêteurs du commissariat de Cergy ont identifié et interpellé dès l'après-midi l'auteur présumé des faits, qui est scolarisé dans ce lycée. Les motivations du mis en cause, qui devrait être présenté dans la journée à la justice, n'étaient pas connues dans l'immédiat. 

22 enquêtes ouvertes après des fausses alertes à la bombe 

En raison de cet "important moment de stress", selon une source policière, le chef d'établissement a décidé de ne pas reprendre les cours pour le reste de la journée. Les fausses alertes à la bombe ont donné lieu à 18 interpellations pour les journées de mercredi et jeudi, a indiqué jeudi soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. 22 enquêtes ont été ouvertes pour ce type de faits, a complété vendredi le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.

La sanction pénale, pour les majeurs, peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.