Deux présidents côte à côte. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont présidé ensemble la cérémonie de commémoration de l'armistice du 8 mai 1945, mercredi, sur les Champs-Elysées. Retour sur les moments forts.
# Un timing rapide
12 minutes au total. La cérémonie a été menée au pas de course par Nicolas Sarkozy, le président sortant semblant avoir hâte d'en finir. Après avoir déposé des fleurs au pied de la statue du général de Gaulle, le chef de l'Etat a passé les troupes en revue en quelques minutes. Puis il est allé chercher François Hollande pour qu'ils rallument, côte à côte, la flamme de la tombe du soldat inconnu. 12 minutes top chrono.
# Deux présidents sur la photo
Nicolas Sarkozy a rejoint la tribune gouvernementale où il a immédiatement salué François Hollande et invité son ancien rival à aller, à ses côtés, rallumer la flamme de la tombe du soldat inconnu. Côte à côte, les deux hommes se sont longuement recueillis devant le tombeau de granit avant d'aller à la rencontre d'anciens combattants de la Seconde guerre mondiale.
# "L'image du rassemblement qui devait se faire"
"C'était (l'image) du rassemblement qui devait se faire. Président encore en exercice, président élu qui va prendre ses responsabilités le 15 mai, nous devions être l'un et l'autre présents à cette cérémonie", a déclaré François Hollande avant de rejoindre sa voiture pour aller travailler ses dossiers à son QG de transition, avenue de Ségur. Voilà pour la phrase à retenir côté Hollande. Nicolas Sarkozy, lui, est reparti sans faire de déclaration.
# A l'écart, le dernier bain de foule pour Sarkozy
Tout au long de la cérémonie, Nicolas Sarkozy a eu les yeux presque clos et semblait plongé dans ses pensées. Son œil s'est rallumé à l'issue du protocole, quand il est allé saluer les badauds, venus lui dire un dernier "Au revoir". "Merci beaucoup", a lancé le président sortant, visiblement ému.
# Les "guest stars" de la cérémonie
Le gouvernement était au grand complet pour suivre la cérémonie. On a pu voir entre autres Roselyne Bachelot, Valérie Pécresse, François Baroin, Nadine Morano, et Frédéric Mitterrand, qui, comme François Hollande, avait les cheveux dans le vent. Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a semblé quant à lui très ému. "C'est une partie de ma vie qui s'achève", a souligné la plume du président sortant.
Du côté des personnalités de gauche, on a noté la présence de l'ancien Premier ministre, Lionel Jospin, très présent aux côtés de François Hollande, ces dernières semaines.