"N’importe quel candidat, de l’UMP ou du PS, rêve d’avoir Marine Le Pen en face de lui au deuxième tour", c’est ce qu’a affirmé Jean-Luc Mélenchon au micro Europe 1. Etre opposé à la candidate du Front national, cela "veut dire une élection garantie d’avance", a insisté le président du Parti de gauche, suite aux deux sondages qui ont donné Marine Le Pen en tête au premier tour de la présidentielle.
"On ferait élire une table ou une chaise en face d’elle" :
Jean-Luc Mélenchon combat contre ceux qui affirment qu’il faut voter "pour les plus gros" partis politiques. Selon lui, "c’est l’astuce diabolique du système". Le président du Parti de gauche croit savoir que "ça permet de faire peur à tous les autres. Nous rendre coupable de la propre turpitude (des gros partis)".
"C’est eux, qui, par leur nullité, leur sottise et leur impuissance, renforcent le vote d’extrême droite. Après, nous, nous payons l’ardoise", a-t-il affirmé avant d’exposer sa solution. "Il faut garder son sang froid, militer politiquement et respecter les gens. Ils pensent que cette idée-là, c’est la bonne pour eux. C’est à nous de leur montrer que ce n’est pas la bonne".