Valérie Pécresse est revenue jeudi matin sur Europe 1 sur les révélations contenues dans l’ouvrage Sarko m’a tuer, dans lequel la juge Isabelle Prévost-Desprez évoque un témoin qui aurait assisté à des remises d’argent en espèces à Nicolas Sarkozy au domicile de Liliane Bettencourt. "C’est très choquant aujourd’hui les méthodes qui sont employées. On ne jette pas l’honneur d’un homme, fut-ce le président de la République, en pâture pendant 24 heures sur la base de rumeurs, de la femme qui a vu la femme qui aurait vu la femme qui finalement dit qu’elle n’a rien vu. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne dans notre pays. Il y a des institutions qui protègent tous les citoyens, même le président de la République", s’est agacée la porte-parole du gouvernement.
"Les procédures sur l’affaire Bettencourt ne sont pas closes", a rappelé Valérie Pécresse. "Elles sont en cours. C’est ce qui rend cette méthode extrêmement douteuse, outre le timing à un an de la présidentielle. Pourquoi porter des accusations aussi choquantes dans un livre, par le biais de la presse, alors qu’on peut tout simplement les transmettre à un juge ? Si Mme Prévost-Deprez avait connaissance d’une infraction pénale, elle devait le dire, elle devait en parler, elle devait le transmettre à la justice. Le timing de cette affaire est douteux, la méthode est douteuse, ce accusations sont choquantes, et elles sont infondées.".
Des accusations "choquantes et infondées" :