Arnaud Montebourg, François Hollande, Jean-Louis Borloo… Les candidats potentiels ou déclarés ont défilé samedi au Parti radical de gauche, qui organisait des rencontres sur le thème de l'identité républicaine.
Moins de 10 jours après l'annonce de son départ de l'UMP, l'ancien ministre de l'Ecologie s'est de nouveau montré critique à l'encontre de Nicolas Sarkozy. "Lorsque d’une manière aussi aigüe, la question de l’identité nationale est posée, c’est que la République n’y est plus tout à fait. Elle a déserté les esprits, elle a déserté les cœurs", a lancé le leader du Parti radical.
Jean-Louis Borloo n'a pas caché son désaccord avec la politique menée par le gouvernement :
"Oui, il est urgent de redonner sa place à la République, de l’inscrire à l’ordre du jour, de la transformer en projet pour demain", a encore lancé Jean-Louis Borloo, posant un nouveau caillou sur le chemin d’une candidature.
Samedi matin, les jeunes militants du mouvement de l'ancien ministre ont à leur tour annoncé qu’ils claquaient la porte de l'UMP. Réunis en conseil national à Paris, les jeunes radicaux ont voté à l'unanimité une motion en ce sens.
"Les jeunes radicaux sont un mouvement constitué qui a la possibilité de s'exprimer librement", a expliqué Daniel Leca, président du mouvement Nouvelle Génération-jeunes Radicaux, qui revendique 1.900 adhérents. Le Parti radical doit entériner cette orientation par un vote lors d'un congrès les 14 et 15 mai à Paris.