Michel Germaneau a été "lâchement assassiné par des barbares" a déclaré mardi sur Europe 1 François Fillon, précisant en avoir la certitude en raison "de l'authentification de l'enregistrement" qui annonce son exécution. "Nous avons tout fait pour lui sauver la vie" a-t-il ajouté. Le Premier ministre a souligné que dans le cas de l'enlèvement de Michel Germaneau, la France n'avait "pas réussie à établir un canal avec ses ravisseurs", aucune revendication n'avait été formulée. La seule prise de contact remonte au 12 juillet, le gouvernement avait reçu un ultimatum "indiquant que si dans 15 jours les revendications n'étaient pas satisfaites, l'otage serait exécuté". "Je pense que la vie de l'otage était condamnée depuis le jour de l'ultimatum" a confié François Fillon.