De retour du Japon, où elle accompagnait Nicolas Sarkozy, la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, a indiqué mardi sur Europe 1 que la crise n'était "pas finie" à Fukushima. Les réacteurs "ne sont pas stabilisés", a-t-elle noté. Il y existe encore "deux risques majeurs", "en cas de séisme", "ou en cas d’explosion chimique au coeur d’un réacteur". D'après la ministre, si les Japonais ont tardé à demander l'aide de la France pour venir à bout de l'accident nucléaire car ils "étaient concentrés sur la gestion de la crise", et qu'il existe "un aspect culturel" qui les pousse à la réserve.