Interrogé mardi sur Europe 1 sur la manière dont l’Elysée regardait l’affaire DSK et les derniers événements en cours, dont l'annonce d'une plainte de Tristane Banon, le conseiller spécial du président de la République, Henri Guaino, a précisé : "on regarde cette affaire comme tout le monde, avec un peu d’effarement".
Henri Guaino a écarté l'idée d'un éventuel complot visant l'ancien directeur du Fonds monétaire international et qui aurait été téléguidé par l'Elysée. "A ma connaissance, (M. Sarkozy) a été averti (de l'arrestation de DSK) dans la nuit du samedi au dimanche, on lui a fait passé un message mais je ne suis pas sûr qu'on l'ait réveillé très tôt d'ailleurs, je ne sais pas, je n'y étais pas", a t-il, précisé.
"Je sais bien que la vie est un roman mais c’est quand même une histoire effarante", a ajouté la plume de Nicolas Sarkozy. Au sujet des derniers rebondissements de l’affaire, Henri Guaino estime que "la justice américaine est objectivement brutale, et n’a rien à voir avec la justice française, dans ses principes et ses méthodes".