Benoît Hamon, porte-parole du PS et soutien de Martine Aubry, est revenu mardi sur Europe 1 sur le "pacte de Marrakech", noué en 2008 entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry. "Il y avait une entente entre les deux pour dire : celui qui sera le mieux placé sera le candidat. Ils n'ont pas eu l'occasion, pour des raisons que vous connaissez, de trancher entre eux cette question-là. Ils se préparaient tous les deux, ils avaient l'intention tous les deux, ils le souhaitaient". "Ce qui s'est passé à New York a décidé du sort de ce pacte et l'a enterré".
Au sujet de la candidature de Martine Aubry, qu''il soutient, Benoît Hamon a assuré que la maire de Lille n'avait rien d'une candidate de substitution : "L'identité politique de Martine Aubry ne se confond pas avec celle de Dominique Strauss-Kahn et j'ai parfois tendance à penser que l'identité politique de François Hollande se rapproche plus de celle de DSK", a estimé le porte-parole du PS.
Interrogé sur les principales différences entre DSK et Martine Aubry, Benoît Hamon a cité la place qu'elle donne "à une réorientation de la construction européenne, les restrictions au libre-échange pour lutter contre les délocalisations et favoriser les relocalisations industrielles, la place qu'elle donne à l'Etat dans la politique économique, etc".